Titre : L’année du flamant rose
Auteur : Anne de Kinkelin
Editeur : Charleston
Parution : 6 janvier 2017
Nombre de pages : 200 pages
Genre : Contemporain
CHRONIQUE #247
Janvier 2016
Louise, Ethel, Caroline. Trois amies, joyeuses mais solitaires, partagent tout, leurs peines et leurs bonheurs, leur passion aussi pour les belles choses. Toutes trois sont des créatrices, des faiseuses de rêves, dans leurs ateliers qui se font face dans un passage parisien. Louise, joaillière, crée des bijoux qui réjouissent le coeur et les yeux. Ethel, corsetière, réveille les sentiments et les sens des amoureuses éperdues (et des autres). Caroline, relieuse, redonne vie aux livres anciens, tout en rêvant la sienne. Toutes trois, passionnées, sont amoureuses de l’amour, mais celui-ci leur semble inatteignable… Le jour où Louise s’entiche d’un flamant rose empaillé, superbe et quelque peu étrange, qu’elle installe dans son atelier, son regard sur la vie semble changer. Après sa rupture, elle est face à un défi : se relever, tenir debout, comme le flamant sur une patte, pour sa petite fille, Rose, malgré sa fragilité et les obstacles. Cette année, les trois femmes sauront-elles trouver la force de se reconstruire ?
Auféminin.com a écrit cette semaine que « L’année du flamant rose, c’est une douceur que l’on savoure lovée dans son canapé par une après-midi d’hiver. Une bouffée d’oxygène dans un quotidien anxiogène. » Et bien j’approuve entièrement. J’ai dévoré ce petit livre confortablement installée dans mon canapé, ce mercredi après-midi pendant qu’il faisait froid et venteux dehors. Avec une bonne tasse de latte macchiato pour me réchauffer, c’était un moment parfait. Avec cette nouveauté Charleston, j’ai découvert la plume poétique d’Anne de Kinkelin (dont je n’avais jamais entendu parler avant) et je me suis régalée de ce récit 100% filles.
Cette romance met en scène trois héroïnes, Ethel, Caroline et notre chère Louise (la fille au Flamant Rose) aux passions particulièrement originales. L’une est une joaillière en manque d’inspiration (depuis que cela va mal dans son couple), la seconde est créatrice de corset (une genre de couturière sexy) qui se plait à raconter les essayages et achats coquins de ses clients sur un blog, et la troisième n’est autre qu’une relieuse, une réparatrice de livres anciens. Des emplois on ne peut plus spécifiques, qui demandent une formation et des connaissances pointilleuses et qui requièrent un amour fou pour la beauté, pour l’art, pour l’amour de l’authenticité.
Un roman qui a de nombreux points positifs pour plaire y compris un flamant rose emblématique qui se fait remarquer pendant toute l’histoire. Cela a du être l’objet le plus étrange que Louise ait acheté au cours de sa vie. Il n’empêche que voilà, un flamant rose empaillé entre dans son appartement (puis son atelier) et s’empare de sa vie pour la rendre plus belle. Grâce à son animal qu’elle bouge sans arrêt, Louise reprend peu à peu du poil de la bête et voit son quotidien reprendre des couleurs. Hugo, son homme depuis 15 ans, la quitte soudainement pour une autre femme. Pourtant, les larmes refusent de couleur lorsqu’elle apprend la nouvelle. Elle a son flamant rose. Elle a son atelier… et puis surtout, elle a ses deux amies qui sont là pour lui remonter le moral. Tout ira bien pour Louise.
L’année du flamant rose est un récit de femmes. Des femmes qui se soutiennent, qui s’épaulent lors des moments de tristesse et de doute. Des femmes libérées qui n’hésitent pas à se lancer dans l’inconnu et à faire des rencontres. Des femmes qui créent, qui pensent, qui vivent.
Ce fut un très beau récit. Pourtant, j’ai trouvé qu’il manquait un petit quelque chose. Le livre en lui-même est très court (200 pages) et on a l’impression de n’avoir droit qu’à un aperçu du génie de l’auteur. On entre et ressort de la vie de ces femmes si discrètement qu’on a l’impression de ne pas avoir le droit d’être là. On n’apprend pas assez de détails sur leur physique, leurs habitudes, leur vie d’avant. Cette histoire est un bref extrait d’une période houleuse de leur vie.. qui nous laisse un peu trop sur notre faim.
Au final, j’ai passé un bon moment même si le récit dans son entièreté ne m’a pas totalement convaincue. Je reste à l’affût d’autres textes que pourrait écrire Anne de Kinkelin car je suis certaine qu’elle nous réserve encore bien d’autres surprise. Avec une plume aussi poétique en même temps… c’est un peu obligé 🙂
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !
Je suis ressens beaucoup de curiosité envers ce roman.
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Ce livre me tente beaucoup… Il a l’air vraiment pas mal 🙂
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Je pense me laisser tenter 🙂
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