Titre : Delirium 2
Auteur : Lauren Olivier
Editeur : Black Moon / Hachette
Parution : 2012
Nombre de pages : 374 pages
Genre : Young Adult
CHRONIQUE #256
Février 2016
Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu’est l’amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. Aujourd’;hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ? Imaginez qu’on vous prive de tout sentiment. Que la liberté ne soit plus qu’un vieux souvenir dénué de sens. Jusqu’où iriez-vous pour garder le droit d’aimer ? Plongez dans l’inoubliable trilogie DELIRIUM.
La fin du premier tome a eu beau se terminer sur un moment de suspense insoutenable, il m’aura fallu plus d’un an et demi pour m’attaquer enfin au tome 2. Ne vous inquiétez pas, je n’attendrai pas autant de temps avant de lire le tome 3 😉 Bref, à la fin du tome 1, un événement horrible sépare Alex de Lena. Lena se retrouve donc seule et c’est ici que l’on retrouve notre héroïne. Dans cet épisode, les chapitres alternent entre « maintenant », moment où Lena est de retour dans la société « normale » et les moments « avant » qui symbolisent la période qu’elle a passé au sein de la Nature, parmi la Résistance. Lauren Olivier reprend donc son récit au moment exact où nous avions quitté Lena dans le premier tome.
Dans la Nature, Lena se rend compte que la vie n’est pas facile. Des jeunes vivent avec ce qu’ils trouvent. La nourriture se fait très rare et le travail ne manque pas, notamment pour ramener des seaux d’eau de la rivière afin de faire la vaisselle ou de se débarbouiller le visage et les mains. Dans l’endroit où ils se trouvent, il n’y a ni eau courante ni électricité. La vie est dure. Elle rencontre Raven, Blue, Tack, Hunter et bien d’autres protagonistes qui ont quitté la civilisation et les lois imposant l’opération permettant de protéger les hommes de la « delira », cette maladie horrible qui peut se transmettre par un baiser. La delira (= l’amour) est vue comme quelque chose de répugnant et les habitants sont donc opérés à leur 18 ans afin d’être certain qu’ils ne l’attraperont jamais. Ils sont ainsi « vaccinés » de l’amour et de ses conséquences.
Cette « maladie », Lena l’a attrapée lorsqu’elle a rencontré Alex. Elle est tombée amoureuse du garçon et c’est comme cela qu’elle a décidé de combattre son destin. Elle n’acceptera jamais cette opération. Même si elle est obligatoire. Voilà pourquoi elle a fui. Désormais dans la Nature, mais sans Alex, Lena apprend le nouveau mode de vie de ceux qui participent à la Résistance. Elle participe aux tâches ménagères, au travail journalier et aide du mieux qu’elle peut quand ils décident que le temps de la migration est venu. Parallèlement, on suit les pas de Lena, quelques mois plus tard, lorsqu’elle participe aux réunions de l’ASPAD, le parti anti-Invalides et anti-deliria, à New York. Là, elle prend connaissance de l’histoire de Julian, le fils du grand orateur de l’ASPAD. Un garçon qui a environ son âge et qui était quasi condamné étant jeune mais qui a heureusement survécu. Lors d’une assemblée, un incident va avoir lieu. Lena et Julian vont être kidnappés ensemble et enfermés dans un endroit commun. Lena est persuadée que les ravisseurs veulent demander une rançon au père de Julian vu que sa famille est très riche. Coincée avec lui, elle va faire son maximum pour qu’il ne découvre pas son secret. Elle n’est pas comme les autres. Elle ne s’est pas vraiment fait opérée. Elle est pro-deliria et elle aime ça !
Je ne vous en dit pas plus pour ne pas gâcher toute l’histoire. Il s’agit donc d’un livre dystopique que j’ai pris grand plaisir à lire. Il m’a fallu un peu de temps pour resituer l’histoire au début vu que le tome 1 est loin dans ma mémoire. La première moitié est un peu lente mais j’ai adoré la seconde moitié et surtout le moment des révélations à la fin. Lauren Olivier a le don d’écrire des livres qui plaisent aux jeunes. Cette saga comprend quelques éléments de science-fiction (légers) d’où la catégorie « dystopie » à laquelle elle appartient, cependant les parallèles avec notre réalité sont nombreux. Malgré tout, l’amour triomphe. L’héroïne a du caractère et est très courageuse. La manière d’écrire nous permet de s’identifier à elle et d’avoir envie qu’elle s’en tire indemne. Le livre se termine à nouveau sur un suspense insoutenable et sur des questions sans réponses. Je vais donc m’empresser d’attaque le tome 3 afin de connaitre enfin le fin mot de l’histoire. 🙂
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !
pas facile de passer la frontière…
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