★☆☆☆☆ Les douze portes dans la maison du sergent Gordon • G. Makana Clark

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Voici ma première lecture de mars, le 1/3 roman de la sélection Prix des Lecteurs de ce mois-ci. Et malheureusement, je suis complètement passée à côté de cette histoire. Certains pourraient le trouver poétique et recherché… mais je m’y suis totalement perdue. Déception ! 

╰☆ Résumé ☆╮

Voici l’histoire d’un homme qui commence par la fin, et l’histoire d’un pays qui connaît un nouveau départ. La Rhodésie devient le Zimbabwe. L’homme est le sergent Gordon, dont la dépouille repose enfin en paix. De profundis s’élève le récit de son existence, à rebours : les années en enfer dans la prison d’une mine de cuivre, l’armée et la guerre dans un pays ensorcelé, l’adolescence rebelle entre les murs d’une institution religieuse pour délinquants, l’initiation, la naissance, le secret des origines…

✿ Mon avis ✿

Comment dire… si je devais décrire la lecture de ce roman, je dirais que ce fut comme traverser une route sinueuse en pleine brume opaque, dans la boue. Chemin difficile, vision zéro, détour et caillou dans la chaussure.

Ce fut sans aucun doute une de mes lectures les plus pénibles de ces dernières années. Le récit est décousu et non-chronologique, la plume de l’auteur est tellement particulière que je me suis à plusieurs reprises demandée si certaines phrases voulaient vraiment dire quelque chose ou si c’était uniquement des mots mis les uns à côtés des autres « pour faire poétique ».

12 « portes », 12 chapitres. Et pas une once de logique ni d’émotion. J’ai vraiment du m’accrocher à ces pages pour terminer le récit qui m’est complètement passé à côté de la tête. Je me souviens avoir lu une scène avec un cheval qu’on torturait jusqu’à la mort (whaaat ??!!! mais pourquoi l’auteur écrit ça ?), le décor était aride et chaud, l’Afrique, c’est certain. Mais après… quel flou artistique ! On parle bien d’un Sergent Gordon, surtout au début… Ensuite, quelqu’un parle en « je », mais est-ce le héros ou bien un autre personnage dont on ne sait rien ? On mentionne des décès et des renaissances, de guerre, de l’initiation… Mais je ne saurais vous en dire plus.

La seule chose que j’ai compris et apprécier, c’est l’idée qu’a eu l’auteur de commencer par la fin de vie de ce soi-disant Gordon et de continuer sa prose en marche arrière jusqu’à arriver au moment de sa naissance et même de sa conception. On découvre donc sa vie comme une cassette qu’on rembobinait. Seulement tout est tellement flou que ces épisodes semblent ne pas avoir de lien ni de contexte.

Et puis que dire du titre francophone et de cette hideuse couverture ? Non mais franchement, est-ce que cela vous donne envie de lire ce livre ? Limite la version anglophone (the raw man) pourrait m’attirer si je suis d’humeur à lire quelque chose de plus sérieux, mais alors celle-ci… Je ne sais pas comment ils en sont arrivés là !

Malheureusement, un livre qui n’était pas du tout pour moi et que j’ai du me forcer à finir. Il est pour le moment ma pire lecture de la sélection « Prix des lecteurs » et j’espère qu’il n’y en aura pas d’autres dans le genre dans les prochains mois.

Titre original « The raw man »

CHRONIQUE #374 – Mars 2018 

Titre : Les douze portes dans la maison du sergent Gordon
Auteur : G. Makana Clark
Editeur : Le livre de poche 
Parution : 2018 février
Nombre de pages : 352
Genre : Historique

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