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Mystic City – Theo Lawrence (en VO)

Chronique #4

Mai 2014

Mystic-City Titre : Mystic City

Auteur : Theo Lawrence

Année de parution : 2012 (en VO)

Nombre de pages : 416 pages

Genre : Fantastique, Young Adults

Disponible sur Amazon


Ma note  : 16,5/20


 Résumé

Aria Rose, la plus jeune héritière d’une des deux plus puissantes familles rivales de Mystic City, se retrouve promise à Thomas Foster, le fils des pires ennemis de ses parents. Leur union est sensée mettre fin à des décennies de vendetta politique, et réunir les habitants des Aeries, la classe dominante de la ville, contre les Mystiques bannis qui errent et fomentent dans ses bas-fonds. Mais Aria ne se souvient pas être tombée amoureuse de Thomas ; de fait : elle se réveille un matin avec de grandes zones d’ombres dans sa mémoire. Et elle ne parvient pas à comprendre pourquoi ses parents auraient accepté de s’unir aux Foster en premier lieu. Quand Aria rencontre Hunter, un rebelle et séduisant Mystique des bas-fonds, elle commence à retrouver des bribes de souvenirs, et comprend qu’il détient la clé de son passé.  Les choix qu’elle sera amenée à faire sauveront ou condamneront la ville – et sa propre existence.


Préambule – Pourquoi lire en VO ? 

Si, comme moi, vous comprenez bien l’anglais mais vous êtes plutôt réticent à l’idée de lire tout un livre dans la langue de Shakespeare, Mystic City est parfait pour se lancer !  Vocabulaire et tournure de phrases simples, j’ai lu ce premier tome de Theo Lawrence sans problème. Habituée à regarder (quotidiennement) des séries en anglais, je me suis enfin lancée dans le merveilleux monde des livres en versions originales (VO). Qu’est-ce qui m’y a poussée me diriez-vous ? Les 5 raisons suivantes ont suffit à me convaincre : 

1/ Des couvertures magnifiques ! Au cas où vous ne l’aviez pas remarqué, les collections françaises ont pour habitude de rester dans leur ligne éditoriale et dans la sobriété alors que les romans anglophones ont généralement des couvertures beaucoup plus originales esthétiquement parlant 😀 un bon point à ce niveau là pour les VO. Mais la couverture de Mystic City en anglais ressemblant fort à la version française, cela n’a pas suffit à me convaincre.

2/ Le prix ! En VF, ce tome 1 est à 18€ (sur Amazon) alors que j’ai payé mon édition en anglais moins de 8€ ! 10€ de différence, c’est le prix du second tome ! La rentabilité : une bonne motivation pour lire en anglais.

3/ Ne pas devoir attendre des mois (voir un an) pour la traduction est également un élément non négligeable. Le tome 1 est peut-être déjà sorti en français mais le second tome vient à peine de sortir en anglais (2014). Ce premier opus terminé, le second est déjà dans ma PAL et je peux me replonger vite dans cet univers magique !

4/ Si les traductions sont parfois très bien faites, je me retrouve de plus en plus à voir des expressions mal traduites dans des versions française. Lire en version originale permet d’être plus proche du style de l’auteur en gardant le piquant et la saveur de chacune des phrases.

5/ Perfectionner son anglais n’est jamais quelque chose de perdu ! Penser à votre CV et à votre culture générale 😉


 Mon avis

Imaginez un monde où l’herbe est un concept obscur dont on n’a que vaguement entendu parlé, que la destruction d’un building est une occasion pour faire la fête et que les gondoles sont un moyen de transport comme un autres. Ca y est, vous êtes captivé par l’univers de Mystic City

Un début fort intriguant. Aria est une jeune fille chic et riche. De l’extérieur, on la voit comme la fille la plus en vue de New York. Son père est une des personnes les plus influentes et les plus puissantes de la ville et son fiancé n’est autre que le frère du futur maire de la ville. Mais si on analyse la situation du point de vue d’Aria, rien de tout cela ne compte. Elle se réveille après une overdose (enfin c’est ce que ses parents lui disent) et arrive à sa fête de fiançailles où, comble de la situation, elle n’a aucun souvenirs de Thomas, son prétendant et futur mari.

Ville magique, ville mystique. Dans un New York futuriste mais réaliste, inondé à cause des problèmes climatiques et où Central Park ressemble à Venise, on se déplace dans les rues en gondoles et chaque fois qu’on prend le métro, notre identité est scannée et notre location enregistrée. Les mystiques, cette catégorie de personne ayant des pouvoirs magiques, sont drainés deux fois par an de leur pouvoir et, affaiblis, vivent ensemble dans les bas-fonds de la ville. Le Block, le quartier réservé aux mystiques, est un endroit interdit, du genre autour duquel on construit des mythes.

Style et ton. Pour un premier roman, Theo Lawrence a fait fort ! Un scénario fort bien mené. Une histoire captivante à la Roméo et Juliette. Mais surtout, une héroïne qui a du caractère et qui n’hésitera pas à se retourner contre sa famille pour sauver les personnes qu’elle aime. Un style léger mais des thèmes sérieux : encore un ingrédient qui font de ce premier opus un vrai succès.

Une fin inattendue. L’ambiance de Mystic City est géniale tout en faisant froid dans le dos. Le danger est partout et Aria se retrouve au milieu d’un complot politique et familial. Culpabilité, trahison, amour interdit… Certains faits sont prévisibles mais la fin fut explosive et inattendue. Allant de surprise en surprise, ce tome 1 se termine avec des feux d’artifices dans la tête et dans le coeur.

Toxic Heart, me voici !

 


Le tome 2 est déjà sorti !

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I just can’t stop reading…